mercredi 10 décembre 2014

La Lampe Fluorescente


La lampe fluorescente, appelée également lampe fluorescente compacte (LFC) ou plus simplement lampe fluo-compacte, est une adaptation du tube industriel à un usage domestique. C'est un tube fluorescent émettant de la lumière, dont le tube est miniaturisé, plié en deux, trois ou quatre, ou encore enroulé, doté d'un culot contenant un ballast électronique.

Elles ont les mêmes avantages que les tubes fluorescents linéaires, à la différence près que le tube n'est souvent pas interchangeable.


Avantages :

La lampe à fluorescence présente plusieurs avantages par rapport à la lampe à incandescence classique :

- Un meilleur coefficient de performance : la lampe à incandescence a une efficacité de 14 à 25 lumens par watt, alors que la lampe fluorescente a une efficacité de l'ordre de 60 à 70 lumens par watt (ainsi une lampe fluorescente de 11 W produira le même éclairage qu'une lampe à incandescence de 40 à 60 W)

- Une durée de vie de six à quinze fois plus longue que la lampe à incandescence3 (soit 6 000 à 15 000 heures contre 1 000 heures). Toutefois, les durées de vie de la lampe à incandescence dépendent des choix faits par les producteurs lors de la conception ; il est assez facile de réaliser des ampoules à filament qui durent plusieurs années voire plusieurs décennies...

- Ainsi, bien que le prix d'achat soit supérieur à celui d'une lampe à incandescence, ses performances élevées en font un produit attractif à l'usage dès le premier achat pour le particulier. À l'échelle d'une nation, le bénéfice énergétique est important.
l'échauffement étant réduit, les risques de dégâts dus à la chaleur sont réduits proportionnellement (incendie, déformation des luminaires, etc.)
choix de la température de couleur


Inconvénients :

Les inconvénients des lampes basse consommation sont :

- Ces lampes sont particulièrement polluantes pour l'environnement en cas de rejet non contrôlé ou de casse à cause du mercure qu'elles contiennent. Elles sont considérées comme des déchets dangereux et doivent faire l'objet d'un recyclage spécifique.

- Elles sont peu adaptées à un usage extérieur, notamment en cas de températures négatives.

- Ces lampes ne sont pas forcément adaptées à certains contextes d'utilisation où le risque de bris est important (par exemple, les baladeuses) du fait que leur destruction accidentelle pourrait induire un risque pour la santé.

- L'allumage et l'extinction trop répétitifs de la lampe diminuent la durée de vie de celle-ci.

- Le rendu des couleurs (IRC), de l'ordre de 85, est moins bon que celui d'une lampe incandescente. Certaines couleurs sont déformées, car le spectre de la lumière n'est pas complet. Par exemple, le rendu de la couleur de la peau est altéré. Mais il existe des ampoules dites « lumière du jour » qui ont un bon rendu colorimétrique, mais rarement disponibles dans le commerce courant.

- En raison de l'absence quasi généralisée de circuits correcteurs de facteur de puissance dans la partie redresseur des ballasts électroniques incorporés dans leurs culots, ces lampes absorbent un courant très déformé, conduisant à un taux de distorsion harmonique pouvant atteindre 150 % et un facteur de puissance très inférieur à l'unité (de l'ordre de 0,5).

- Coût énergétique de fabrication bien supérieur à celle d'une lampe à incandescence notamment à cause du ballast dont cette dernière n'est pas pourvue.

- Le flux lumineux est alternatif à la fréquence double de celle du courant d'alimentation, comme pour les tubes fluorescents droits. Cet inconvénient peut produire une gêne oculaire, pouvant aller chez certains sujets sensibles jusqu'à la migraine.

- L'allumage répétitif de la lampe augmente la consommation d'électricité, car comme pour le tube fluorescent, c'est l'allumage qui nécessite le plus d'énergie. Cette lampe, contrairement au tube fluorescent choisi pour son moindre coût énergétique par les entreprises le laissant toujours allumé le temps du travail, est donc le plus souvent inadaptée aux besoins des résidences privées.

- Pour la majorité des lampes commercialisées, impossibilité d'utiliser un variateur de puissance.

- Les dimensions (diamètre extérieur et longueur) sont souvent différentes d'un fabricant à l'autre, et très souvent non compatibles avec les luminaires conçus initialement pour les ampoules à incandescence.

- Montée en puissance lumineuse souvent très lente après la mise sous tension (plusieurs dizaine de secondes pour obtenir 80 % de la puissance finale).

- Le spectre n'est pas lisse et présente des pics. Par conséquent la lumière produite ne semble pas confortable.


Comparaison des coûts :

Leur prix, comparé à celui des lampes fluorescentes classiques, n'est plus élevé comme avant.

Il a fortement diminué et on en trouve facilement de marque connue en 2011 aux alentours de 1 ou 2 euros la lampe de 15 W (équivalent lampe à incandescence de 60 W).

Un tel prix semble donc un investissement rentable : leur durée de vie est supérieure à celle des ampoules à filament (dont la durée de vie est souvent inférieure à1 000 heures) et consomment quatre à cinq fois moins d'électricité. Le retour sur investissement varie toutefois selon les performances plus ou moins avancées du modèle considéré.

EDF estime que les lampes basses consommation reviennent 2,5 fois moins cher que les lampes classiques en fonctionnement. Le retour sur investissement est bien réel et rapide ; il varie toutefois selon les performances plus ou moins avancées du modèle considéré.

À ce jour, on ne trouve pas de bilan énergétique complet (tenant compte de la fabrication et du recyclage) des lampes fluocompactes par les fabricants ou dans d'autres éditions touchant l’environnement, l’énergie etc. La fabrication d'une lampe fluocompacte consomme plus d'énergie que la fabrication d'une ampoule incandescente (mais elle dure plus longtemps), sans parler des produits polluants utilisés et donc de son recyclage. D'autre part, l'utilisation des ampoules dans les locaux d'habitation se faisant à environ 85 % du temps en période de chauffage, les kWh économisés dans l'éclairage doivent être compensés par le chauffage pour maintenir la température souhaitée. L'économie réelle est donc en pratique souvent illusoire surtout en cas de chauffage électrique. Le bilan énergétique réel est donc assez médiocre eu égard à la dégradation de confort visuel et des risques pour la santé et l'environnement imposés par cette technologie.


Pour plus d'informations ou pour prendre rendez-vous, prenez contact : http://therapie-douce.lescigales.org

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