lundi 30 mars 2015

Les Professions Médicales et Paramédicales


Ce sont les seules professions pouvant exercer des actes médicaux à proprement parler et ayant le droit de prescription, même si celui-ci est parfois dit défini (il ne dépasse le cadre de compétence de la profession).

Elles sont définies par le code de la santé publique :
Médecin, titre III du livre Ier du code de la santé publique,
Pharmacien, livre II du code de la santé publique
Chirurgien-dentiste (restrictions particulières), titre IV du livre Ier du code de la santé publique,
Vétérinaire (restrictions particulières),
Sage-femme (restrictions particulières), titre V du livre Ier du code de la santé publique.

Au terme de médecin, s’adresse à lui même 5 classements :
Médecine
Chirurgie
Pathologies
Imagerie Médicale
Autres : Médecin du travail, médecin sportif, santé publique, pharmacie


Auxiliaires médicaux, aides-soignants, auxiliaires de puériculture et ambulanciers :

Classés dans le secteur du paramédical, de ce qui tourne autour de la médecine.

Les auxiliaires médicaux sont définis par le livre III du code de la santé publique et regroupent les infirmiers (titre I), les masseurs-kinésithérapeutes, les orthoprothésistes et pédicures-podologues (titre II), les ergothérapeutes et psychomotriciens (titre III), les orthophonistes et orthoptistes (titre IV), les manipulateurs d'électro-radiologie médicale (titre V), les audioprothésistes, opticien-lunetiers, prothésistes et orthésistes pour l'appareillage des personnes handicapées (titre VI) et les diététiciens (titre VII).

Par commodité, on peut les répartir sur 3 caégories :
  • Professions de soins
  • Professions de rééducatione et de réadaptatio
  • Professions médicotechniques

mercredi 25 mars 2015

Les Professions à Médecine Non Conventionnelle



La médecine non conventionnelle travaille essentiellement :
  • Les produits naturelles et les traditions anciennes
  • L’interprétation des troubles
  • Le travail sur les énergies du corps

L'expression médecine non conventionnelle désigne en Occident une grande variété de méthodes de traitement issues de traditions parfois séculaires ou de pratiques ayant émergé aux environs du xixe siècle, en général avant l’avènement de la méthode scientifique. Les médecines non conventionnelles sont pour cette raison globalement considérées comme pseudo-scientifiques par une grande partie de la communauté médicale.

Selon les pays, et leurs traditions et législations, elles peuvent être répandues (Danemark, Allemagne, Suisse, Angleterre...), tolérées (comme en France et certains pays de tradition latine) ou bien interdites. Elles ont souvent une vocation préventive dans un cadre de soin hors des références de la médecine moderne.

Elles se développent en complément ou en alternative à la médecine classique et étaient utilisées par 20 à 50 % des populations de la communauté européenne selon une statistique de la fin du xxe siècle.

Le terme médecine non conventionnelle est celui retenu par la Commission européenne pour qualifier des méthodes de soin parfois également appelées médecine douce, médecine complémentaire, médecine naturelle, médecine alternative, médecine parallèle ou encore médecine holistique et dont certaines font l'objet d'une reconnaissance progressive en Europe depuis les années 1990. La médecine conventionnelle est généralement désignée par les tenants des médecines non conventionnelles sous le terme de médecine allopathique.

Pour la médecine scientifique, parler de « médecine parallèle » semble signifier qu’il y aurait deux conceptions de la médecine impliquant deux systèmes de soins fonctionnant indépendamment l’un de l’autre, avec le même degré d’efficience et de scientificité : les patients auraient donc le choix entre deux thérapeutiques qu’ils peuvent envisager comme alternatives et concurrentes ou comme complémentaires l’une de l’autre.

D'autre part, l’appellation « médecine douce » semble considérer comme agressives les pratiques de la médecine conventionnelle. En disant « médecine alternative », on envisage ces pratiques de soins comme substitutives, donc susceptibles de remplacer une démarche thérapeutique classique et conventionnelle. Les sceptiques préfèreront parler de pseudo-médecines ou pseudo-sciences afin d'éviter cet effet de rhétorique.

Le terme « holistique » constitue un reproche fait à la médecine conventionnelle de s'attacher à traiter un organe, un symptôme ou une fonction précise et non le patient dans sa globalité, ce qui s'applique aux spécialités médicales mais pas systématiquement à la médecine en général.

Le terme « médecine complémentaire » privilégie l’idée d’associer des traitements impliquant des « philosophies thérapeutiques » différentes mais capables de coopérer dans l’intérêt du malade.

Nombre de ces médecines trouvent leur origine dans les traditions asiatiques (chinoise, indienne) et sont liées aux philosophies et cultures de ces pays. Certains utilisent ainsi le terme « médecine occidentale » pour désigner la médecine conventionnelle, alors que celle-ci a également diverses origines (notamment égyptiennes et arabes, voir Histoire de la médecine) et pas uniquement occidentale, et par ailleurs, les Japonais et les dignitaires chinois ont largement recours à la « médecine occidentale ». Certaines pratiques non conventionnelles peuvent cependant trouver leur origine dans des traditions locales d'Occident ou encore avoir été développées dans une période récente (cas des multiples pratiques énergétiques).

Les Besoins de la Peau


En fonction des saisons, la peau à ses besoins et avec le froid présent actuellement dans nos régions, elle a tendance à être plus sèche et ainsi, s’amincit et se fragilise.

Une recette en fonction des différents types de peau vous est proposée :

Peau Normale
100ml d’huile végétale d’amande douce
0,5ml (10gouttes) d’huile essentielle bois d’hô
0,5ml (10gouttes) d’huile essentielle ylang ylang

Peau Normalement Sèche
100ml d’huile végétale d’avocat
0,5ml (10gouttes) d’huile essentielle bois d’hô
0,5ml (10gouttes) d’huile essentielle ylang ylang

Peau Normalement Grasse
100ml d’huile végétale de macadamia
0,5ml (10gouttes) d’huile essentielle bois d’hô
0,5ml (10gouttes) d’huile essentielle ylang ylang



Pour plus d'informations ou pour prendre rendez-vous, prenez contact : http://therapie-douce.lescigales.org

mercredi 18 mars 2015

L'Acupuncture



L’acupuncture est une des branches de la médecine traditionnelle chinoise, basée sur l’implantation et la manipulation de fines aiguilles en divers points du corps à des fins thérapeutiques.

L'acupuncture traditionnelle se base sur des concepts pré-scientifiques et vitalistes en élaborant son raisonnement diagnostic et thérapeutique sur une vision énergétique taoïste de l'homme et de l'univers : l'homme, microcosme, organisé à l'image du macrocosme universel, se trouve donc soumis aux mêmes règles, qui devront inspirer son mode de vie, et serviront de trame à l'élaboration de l'acte médical.

Des études scientifiques n'ont pas réussi à s'accorder sur la preuve d'efficacité de l'acupuncture dans le cadre de la gestion de la douleur sauf dans le cas de cervicalgies où plusieurs études méthodologiquement fiables semblent atteindre un consensus. Des cas d'infections et de pneumothorax ont été rapportés. Sur les 57 travaux publiés après l'an 2000 inclus dans une méta-analyse de 2011, seuls 4 ont une méthodologie considérée comme excellente.

L'acupuncture aurait été introduite en Europe au xviie siècle par Willem Ten Rhyne, médecin hollandais de la Compagnie des Indes (1679) qui l'aurait découverte à Nagasaki au Japon où il séjourna pendant deux ans, ainsi que par Kæmpfer. Un siècle plus tard, Dujardin et Vicq d'Azyr relatent le procédé dans leurs ouvrages respectifs. Cependant, il semble que ce soit Louis Berlioz, père du compositeur qui, le premier, en ait tenté la pratique en France (1810), imité ensuite par de nombreux médecins. À partir de 1853, le consul Dabry participe à sa diffusion en Europe, mais ce n'est vraiment qu'à partir de 1927 qu'elle va devenir populaire grâce aux travaux du sinologue George Soulié de Morant.

Selon la tradition chinoise, l'être vivant, et ici plus particulièrement l'homme, est une organisation résultant de la combinaison de matière - le corps matériel ou physique - de nature yīn, et d'énergie - qui anime la matière - de nature yáng. L'équilibre harmonieux entre ces deux composants conditionne l'état de santé. Les perturbations de cet équilibre sont responsables de la maladie. Toute perturbation de nature à rompre cet équilibre affecte d'abord préférentiellement l'énergie. Par exemple, un excès de yáng pourra générer une douleur soudaine, une inflammation, des spasmes, un mal de tête ou encore une augmentation de la tension. Un excès de yīn pourra se traduire par des douleurs diffuses, une sensation de froid, de la rétention d'eau ou une grande fatigue.

L'énergie (Qi) est mouvement et sa perturbation principale sera l'entrave au mouvement : le blocage. L'énergie bloquée en une région du corps matériel s'accumule en amont du blocage, alors que les régions en aval du blocage vont se trouver en déficit énergétique. En présence d'un état de pathologie ainsi décrit, l'acupuncteur va établir son diagnostic en recherchant les niveaux auxquels l'énergie est bloquée, et quelle est la raison du blocage. Il va ensuite appliquer son traitement en levant le blocage et en corrigeant, si cela se peut, la raison de ce blocage. L'aiguille, entre autres moyens, va lui permettre de diriger le cours des énergies.
L'énergie circule notamment le long de conduits appelés méridiens, et, à partir de ces méridiens, se répand dans tout le corps pour insuffler son principe vitalisant (yáng) à l'ensemble des constituants de l'organisme. Elle a une certaine correspondance avec le sang, qui, lui-même, circule dans des conduits (vaisseaux) et se répand dans tout le corps pour l'irriguer de son principe yīn.

En outre, il y a plusieurs énergies, chacune ayant sa spécialité ; outre les méridiens principaux, il y a encore une foule de méridiens aux fonctions diverses ; l'équilibre de l'organisme humain doit toujours être évalué relativement à celui de son environnement, et de cycles qui vont en rythmer l'évolution, cycles avec lesquels il devra rester en harmonie et dont les correspondances matérielles (les cinq éléments) vont servir de repère à l'acupuncteur pour établir son diagnostic et son traitement, en fonction de règles subtiles qui trouvent leur origine dans le taoïsme.

lundi 16 mars 2015

Les canaux Méridiens



Les points d'acupuncture sont regroupés en ensembles appelés méridiens. Ces points sont reliés entres eux de manière non-linéaire, contrairement aux représentations schématiques.
Les méridiens principaux sont au nombre de 12 et sont chacun associés à un organe (poumons, cœur, foie etc...). Ils débutent (ou se terminent) à l'extrémité d'un doigt (ou d'un orteil).

Conformément au cours d'un fleuve, dont ils sont la correspondance sur le corps, ils grossissent depuis leur source (extrémité d'un doigt) vers le centre du corps. Ils disposent de nombreux affluents, ou méridiens secondaires, et nourrissent de leur énergie la chair, les muscles, les organes internes et la totalité du corps.

Il existe 8 autres méridiens dits "extraordinaires" qui contrôlent l'activité des méridiens principaux, dont ils empruntent une partie du trajet et auxquels ils assurent certaines connexions. Ils ne sont pas directement reliés aux organes et entrailles et n'ont pas la structure et les ramifications des méridiens principaux. Ils sont groupés en : - 4 méridiens Yang : Du Mai, Dai Mai, Yang Qiao Mai, Yang Wei Mai. - 4 méridiens Yin : Ren Mai, Chong Mai, Yin Qiao Mai et Yin Wei Mai. Le plus connu de ces méridiens est Chong Mai, en relation avec un grand nombre de méridiens, qui est dit "la mer du sang" mais aussi "la mère des 12 méridiens".

Les lignes médianes du corps sont parcourues par deux méridiens particuliers, l'un antérieur (REN MAI) dit « conception », l'autre postérieur (DU MAI) dit « gouverneur ». Les méridiens constituent donc les voies par lesquelles l'organisme reçoit cette énergie, qui peut être apport nutritif, apport d'informations (notamment d'origine extérieure) mais aussi portes d'entrée pour certaines maladies.

lundi 9 mars 2015

La Lymphographie


La lymphographie est une radiographie obtenue en opacifiant les vaisseaux lymphatiques et les ganglions, depuis les pieds jusqu'aux réservoirs lymphatiques du thorax.

vendredi 6 mars 2015

La Vitamine C


La vitamine C est une vitamine hydrosoluble sensible à la chaleur et à la lumière jouant un rôle important dans le métabolisme de l'être humain et de nombreux autres mammifères. Chimiquement parlant, il s'agit de l'acide L-ascorbique, un des stéréoisomères de l'acide ascorbique et de ses sels, les ascorbates (les plus courants étant l'ascorbate de sodium et l'ascorbate de calcium).

La vitamine C est un cofacteur enzymatique impliqué dans un certain nombre de réactions physiologiques (hydroxylation). Elle est requise dans la synthèse du collagène et des globules rouges et contribue au système immunitaire.

Elle joue également un rôle dans le métabolisme du fer en tant que promoteur de son absorption; son utilisation est donc déconseillée chez les patients porteurs d'une surcharge en fer et particulièrement d'une hémochromatose. Sous forme oxydée (acide déshydroascorbique), elle traverse la barrière hémato-encéphalique pour accéder au cerveau et à plusieurs organes à forte concentrations de vitamine C.

Il s'agit d'un antioxydant, molécule capable de contrer l'action néfaste d'oxydants comme les radicaux libres. À cet effet, on emploie également la forme D-(-) (Levogyre) de l'acide ascorbique qui, à l'inverse de la forme L-(+) (Dextrogyre), ne présente pas d'activité vitaminique.

Aussi, on dit souvent que la vitamine C est efficace contre le rhume : dans les années 1970, l'Américain Linus Pauling (prix Nobel de chimie en 1954) préconise alors 1 g. de vitamine C par heure dès les premiers symptômes pour régresser l'infection. Mais aujourd’hui, des études tendent à montrer que la vitamine Ce n'a pas d'effet préventif contre le rhume et qu'elle diminuerait un peu seulement la durée du rhume.

Usages thérapeutiques supposés ou en cours de test :
  • Epuisement et Fatigue
  • Synthèse au Cholestérol
  • Autisme
  • Traumatologie
  • Fertilité
  • Syndrome d’immunodéficience (SIDA)
  • Cancer
  • Poliomélyte

La tolérance intestinale désigne la quantité de vitamine C qui peut être absorbée par l'intestin dans un temps donné. Lorsque cette quantité est atteinte, la vitamine C non absorbée est éliminée dans les selles.

Durant son trajet, elle attire de l'eau dans l'intestin ce qui produit une diarrhée passagère. Ceci est une des raisons pour lesquelles on ne peut pas s'intoxiquer avec de la vitamine C.

Certains scientifiques proposent l'hypothèse que la vitamine C étant une vitamine hydrosoluble, une ingestion insuffisante d'eau de dilution au moment de la prise de vitamine C pourrait être à l'origine des troubles intestinaux.

Les quantités produites par les animaux varient en fonction de leur état de stress et santé ; un animal stressé ou malade peut produire plusieurs dizaines de grammes par jour.

On peut mettre en parallèle cette production variable d'ascorbate chez les animaux avec la variabilité de la tolérance intestinale chez l'être humain.

Lorsqu'un humain est malade ou stressé, sa tolérance intestinale à la vitamine C augmente, ce qui lui permet d'absorber plus de vitamine C qu'en temps normal. La variabilité de la tolérance intestinale suggère un besoin accru de l'organisme en vitamine C dans les périodes de stress ou de maladies, comme on l'observe chez les animaux qui synthétisent la vitamine C.