samedi 22 février 2014

Témoignage

Là je suis bluffée, c'est le jour et la nuit, c'est super agréable, j'en suis la première surprise.

lundi 17 février 2014

Les Traitements à la Maladie du Cancer

Le traitement est effectué en milieu spécialisé, en règle sur une stratégie définie par une équipe médicale pluridisciplinaire (c'est-à-dire comportant des médecins de plusieurs spécialités : oncologie, radiothérapie, chirurgie, gynécologie, gastro-entérologie, etc.).

Il nécessite d'avoir un diagnostic de certitude et de connaître le type du cancer ; d'évaluer son extension locale, régionale et la présence ou non de métastases ; et d'évaluer l'état général du patient (âge, fonctions cardiaque et rénale, présence d'autres maladies).

Suivant les cas, il repose sur :
  • l'exérèse (l'ablation) chirurgicale large de la tumeur quand cela est possible, large voulant dire que le bistouri du chirurgien passe uniquement par des tissus sains ;
  • un traitement mini-invasif percutané par radiofréquence, micro-ondes ou cryothérapie en complément ou en alternative à la chirurgie;
  • une chimiothérapie, prescription de médicaments s'attaquant au cancer et à ses métastases ;
  • une radiothérapie, l'irradiation de la tumeur permettant de faire fondre, voire disparaître celle-ci.

Certains cancers peuvent bénéficier également :
  • d'un traitement hormonal ;
  • d'un traitement à visée immunologique consistant à augmenter l'action du système immunitaire ; une piste est notamment explorée, qui associe l'interleukine-7 (IL-7) à un vaccin viral pour inciter le système immunitaire à attaquer les tumeurs. Ces travaux ont aussi montré comment l'IL-7 casse les barrières qui freinaient la réponse immunitaire aux tumeurs.
  • d'un traitement à base d'ultrasons, une technologie en plein développement s'appuyant sur la focalisation d'un faisceau ultrasonore très puissant sur une métastase ;
  • d'un traitement par photochimiothérapie qui consiste à détruire les cellules cancéreuses (notamment dans les cancers de la peau) au moyen de substances chimiques devenant toxiques à la lumière.

Souvent, plusieurs de ces types de traitements sont nécessaires chez un même patient. Il ne faut pas oublier le traitement des conséquences de la tumeur, la prise en charge des effets secondaires du traitement et le traitement de la douleur.


Traitements alternatifs

En médecine les traitements reposent sur des des études scientifiques de bonne qualité qui sont nécessaires avant qu'un traitement soit considéré comme efficace. Il existe de nombreux traitements alternatifs, mais l'évaluation scientifique de leur efficacité est souvent soit inexistante, soit non validée en pratique clinique, c'est-à-dire validées dans des modèles expérimentaux ou animaux mais pas chez l'homme.

De nombreuses personnes se tournent vers des traitements alternatifs pensant qu'ils n'ont pas d'effets négatifs, ce qui n'est pas toujours le cas, certains sont nocifs et peuvent même entraîner la mort. D'autre part, le simple fait de retarder le traitement reconnu peut permettre au cancer de se développer et d'atteindre d'autres parties du corps.

Quelques exemples de traitements alternatifs :
La supplémentation de très forte doses de vitamine C en médecine orthomoléculaire, dont l'idée initiale a été donnée par Irwin Stone, reprise par Linus Pauling et notamment Matthias Rath. Un effet favorable semble exister chez les cultures cellulaires ou chez des animaux mais aucune preuve satisfaisante n'existe chez l'être humain à titre curatif, ou préventif. La Société Suisse de lutte contre le cancer souligne, en particulier, les faiblesses du dossier scientifique de Matthias Rath.
Il existe de nombreux régimes alimentaires censé lutter contre le cancer, par exemple : la cure de raisin de Johanna Brandt, la cure anticancer de R. Breuss, l'instinctothérapie de Guy-Claude Burger, des régimes végétariens, la méthode de Gerson, la diététique de Kousmine, le régime et la thérpie du Dr Moerman, la thérapie de Livingtone-Wheeler, le zen macrobiotique. Certaines théories utilisent le jeûne thérapeutique dans le but de « détoxifier » l'organisme ou pour faire « maigrir » les tumeurs. Les preuves scientifiques disponibles ne soutiennent pas une efficacité contre le cancer chez l'homme. Des périodes de jeûne de courte durée peuvent avoir des effets négatifs sur certaines personnes, sur de longues périodes les effets peuvent être plus graves et même entraîner la mort.
La chirurgie psychique est pratiquée par des guérisseurs aux Philippines.

lundi 10 février 2014

Les Nouvelles Découvertes en Cancérologie

Des découvertes dans la recherche sur les cellules souches pourraient expliquer la cancérogenèse de manière plus précise. Jusqu'à récemment un unique modèle était proposé pour expliquer la formation d'un cancer : il est appelé « le modèle stochastique », qui stipule que toute cellule capable de se diviser peut voir son information génétique perturbée (via les mutations dans l'ADN) et acquérir des caractéristiques tumorales lui conférant un pouvoir cancérogène. 
Plus spécifiquement, ce modèle dit que n'importe quelle cellule capable de se diviser peut être à l'origine d'un cancer, les cancers ne touchant pas les cellules incapables de se diviser comme les neurones.

Un deuxième modèle a été proposé et se base sur le fait que ce sont les cellules souches qui acquièrent des caractéristiques tumorales et qui donc donnent sans cesse des cellules cancéreuses différenciées
Dans ce modèle, les cellules souches sont placées en tête dans la hiérarchie de la formation d'un cancer quelconque. Pour certaines leucémies (cancers du sang) ce sont les cellules souches hématopoïétiques par exemple qui deviennent anormales et qui prolifèrent en trop grand nombre, donnant des cellules différenciées anormales et trop nombreuses. Une autre tentative d'explication a été fournie et stipule qu'une cellule déjà différenciée peut se dédifférencier de façon anormale, revenir au stade de cellule souche et commencer à proliférer comme décrit ci-dessus, pour redonner des cellules différenciées anormales et en grand nombre. 
Il y a des cellules souches dans tous les tissus renouvelables, ce qui fait que cette théorie n'est pas valable uniquement pour les leucémies mais aussi pour d'autres types de cancers concernant des tissus renouvelables. 
Cette nouvelle théorie est appuyée par l'observation de certaines tumeurs dites « hétérogènes » (hétérogénéité tumorale), c'est-à-dire que la tumeur possède à la fois des cellules assez différenciées et des cellules indifférenciées que sont les cellules souches cancéreuses (CSC). Il y a donc un gradient de différenciation observé.

Toutefois il se pourrait que certains cancers aient pour origine une seule de ces deux explications (« modèle stochastique » ou « modèle des cellules souches ») ou bien les deux, la formation d'un cancer ne serait également pas identique à celle d'un autre cancer, ce qui rend les recherches difficiles.

Une autre étude récente prouve que les lymphocytes T régulateurs empêchent les réponses cytotoxiques lorsqu'un nouveau cancer se forme, une piste pourrait être de diminuer l'action de ces lymphocytes T régulateurs, sans pour autant susciter des réactions auto-immunes.

Une étude en physique quantique tente de prouver qu'un cancer serait provoquer par une anomalie énergétique du corps qui, étant modifiée, se transmet dans les mémoires actives de celui-ci.

lundi 3 février 2014

Maladie du Cancer

Le cancer est une maladie caractérisée par une prolifération cellulaire anormalement importante au sein d'un tissu normal de l'organisme, de telle manière que la survie de ce dernier est menacée. Ces cellules dérivent toutes d'un même clone, cellule initiatrice du cancer qui a acquis certaines caractéristiques lui permettant de se diviser indéfiniment. Au cours de l'évolution de la maladie, certaines cellules peuvent migrer de leur lieu de production et former des métastases. Pour ces deux raisons, le dépistage du cancer doit être le plus précoce possible.

« Cancer » est un terme général désignant une maladie pour lesquelles certaines cellules d'un organisme adoptent un comportement anormal caractérisé par :
  • une indépendance vis-à-vis des signaux qui stimulent normalement la multiplication des cellules ;
  • une insensibilité aux signaux et mécanismes anti-prolifératifs ;
  • une capacité proliférative qui n'est plus limitée (croissance à l'infini) ;
  • la disparition du phénomène d'apoptose ;
  • une capacité anormale à susciter l'angiogenèse ;
  • et l'acquisition d'un pouvoir invasif et de production de métastases.
Les nouvelles cellules résultantes, dites « cancéreuses » ou « tumorales » peuvent former une tumeur maligne (un néoplasme) ou se propager à travers le corps.

Les facteurs de risques sont internes (génome, mutation, etc.), induction par un agent infectieux, etc. et/ou externes (alimentation, exposition à des substances cancérigènes ou à des conditions telles que l'irradiation, etc.).

Des facteurs hormonaux, et épigénétiques sont possibles. Des études scientifiques concluent que seul 5 à 10% des cas de cancer sont uniquement attribués à des facteurs génétiques contre 25 à 30% au tabagisme, 30 à 35% aux régimes alimentaires (dont l'alcool), 15 à 20% aux infections, et 10 à 25% aux autres facteurs (rayons ionisants, stress, activités physique, pollution de l'environnement). Ces chiffres sont en réalité trompeurs: comme toute pathologie le cancer est le résultat d'une interaction complexe entre l'environnement et l'individu, or les recherches actuelles ont du mal à identifier des facteurs de risques génétiques uniquement lié à un facteur environnemental ou comportemental.

Certaines études mettent par exemple en relief certaines prédispositions génétiques du cancer qui favoriseraient l'apparition de la maladie qu'en cas de facteur externe: les obèses diabétiques ne seraient pas tous égaux face au risque de cancer selon leurs gènes. Des études futures vont sans doute permettre de mieux comprendre l’interaction entre l'environnement et la génétique.

Durant la dernière décennie, plusieurs types de cancers semblent en augmentation, si dans certains cas cette progression est facilement liée à des facteurs de risque identifiés (tabac, alcool, polluants industriels reconnus cancérigènes, obésité, sédentarité, exposition au soleil) dans certains cas il est difficile d'attribuer à des facteurs précis l'augmentation observée. L'amélioration des outils de diagnostic et le vieillissement de la population expliquent une part importante de la progression de l'incidence de certains cancers. À l'inverse une étude de l'Institut de veille sanitaire montre que les cancers de l'estomac, de l'oesophage (chez l'homme), du col de l'utérus et le lymphome Hodghinien ont régressé entre 1980 et 2000.


Impact sur la qualité de vie, la vie professionnelle et soutien psychologique

Apprendre qu'on a un cancer est très difficile à assumer, tant cette nouvelle a longtemps été considérée comme celle d'une mort imminente. Par ailleurs l'hospitalisation, l'opération chirurgicale et les traitements adjuvants changent profondément la vie du malade et interfèrent souvent durablement avec son parcours professionnel et sa vie familiale. Il est donc essentiel d'apporter aux malades un soutien psychologique adapté.
En France, l'association de psycho-oncologie étudie comment aider au mieux les cancéreux, ce qui passe en général par la participation à des groupes de patients qui vivent les mêmes épreuves. Un rapport récent a synthétisé 6 études ayant répondu à un appel à projet sur le maintien/retour au travail et des trajectoires professionnelles de personnes atteintes de cancer.