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lundi 18 novembre 2013

Article : J'ai vécu un traumatisme

Le traumatisme psychique (ou psychotraumatisme) est un terme désignant un type de dommage causé à la psyché après un événement traumatisant. Lorsque le traumatisme conduit à un trouble de stress post-traumatique, les dommages peuvent impliquer des changements chimiques cérébraux, changeant la réponse de l'individu à un futur stress.
Un événement traumatisant peut inclure une seule situation ou un ou plusieurs événements longs et répétés, qui peuvent complètement submerger la capacité de l'individu à intégrer les idées et émotions inculquées lors de cette expérience. Le traumatisme psychique peut conduire à de sérieuses conséquences négatives à long terme.
Le traumatisme peut être causé par une variété d'événements, mais il en existe que quelques aspects communes. Il y a fréquemment une violation des idées reçues de l'individu concernant le monde et des droits de l'homme, mettant ces individus dans un état de confusion extrême et d'insécurité.
Le traumatisme psychique peut s'accompagner d'un traumatisme physique. Les causes et dangers typiques du traumatisme psychique peuvent inclure - abus sexuel, harcèlements, violence conjugale, endoctrinement, victime de l'alcool, menace ou témoin d'un événement marquant, particulièrement durant l'enfance. Des événements naturels tels que les séismes et éruptions volcaniques, les guerres ou autres violences aggravantes peuvent également contribuer à un traumatisme psychique. Un exposition à long terme à des situations telles que la pauvreté ou autres formes d'agression, comme les agressions verbales, peuvent être traumatisantes.
Cependant, de différents individus peuvent réagir différemment aux événements similaires.
Un individu peut faire l'expérience d'un événement qui lui serait traumatisant alors qu'un autre individu peut ne pas souffrir d'un traumatisme lors du même événement.
Il existe aussi des formes de traumatisme plus courantes et que chacun a pu expérimenter. Par exemple l'accouchement (femme et enfant), ou encore les besoins naturels ou les évolutions physiologiques au cours de la vie d'un individu.
Lorsqu'il y a eu traumatisme psychique, des troubles peuvent apparaître de manière transitoire ou durable.
Pendant l’événement traumatique, le corps réagit : c’est la réaction très courte d’immobilité ou « freezing » du système parasympathique (sidération cognitive, affective et motrice), puis celle de fuite/combat du système sympathique (tachycardie, hyperventilation) pouvant se manifester par des comportements d'agitation, fuite panique, réactions mimétiques, voire des manifestations névrotiques (crise hystérique, phobie) ou psychotiques (délires, désorientation) chez des sujets prédisposés.
Une fois l’événement terminé, survient la phase de réaction du stress aigu (agitation, angoisse, souvenirs intrusifs, absence d’émotions…). Ce sont des réactions normales et naturelles après une expérience traumatique.
Les séquelles à long terme du trauma psychique consistent essentiellement en une dissociation binaire généralisée de la pensée et du comportement, qui fait osciller ceux-ci entre deux excès contraires, ce qui amène à la fois à des dichotomies cognitives radicales ( pensée binaire ou manichéenne ), et à des dissociations comportementales et pulsionnelles (qui sont prises pour une ambivalence constitutionnelle). Cela se traduit en clinique par des alternances ou alternatives de type impulsion / inhibition, auto-obligation / autointerdiction, compulsion irrépressible / blocage incoercible, etc...L'usage normal (adapté et auto-régulé) de la pulsion est désormais exclu ou impossible. La capacité à se défendre (l'usage du "non") étant perdue, c'est le corps qui dit non et qui refuse. C'est le symptôme qui est chargé de traduire la souffrance psychique ( principe de la somatisation). L'"incapacité à" de l'inhibition (névrose) est donc en réalité une "capacité à ne pas" (agir), tandis que réciproquement l'"incapacité à s'empêcher de" , qui caractérise l'impulsivité, est en réalité une "capacité à ne plus (subir)".
Ceci est particulièrement vrai des traumas sexuels infantiles (incestueux ou extrafamiliaux), qui sont responsables de l'immense majorité des symptômes d'inhibition, de compulsion et de perversion sexuelles, observés chez l'adulte, qu'il est possible de rattacher causalement au geste ou à l'acte de l'abuseur dans la plupart des cas.

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